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Risque Faible pour les entreprises

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Dernière mise à jour : Novembre 2022

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PIB 812,867 milliards USD (Classement mondial : 20, Banque mondiale 2021)
Population 8,698 millions (Classement mondial : 99, Banque mondiale 2021)
Forme de l'Etat Confédération (semblable à une république fédérale)
Chef du gouvernement Guy Parmelin (Président de la Confédération suisse)
Prochaines élections Octobre 2023 (législatives)
  • Économie compétitive à revenu élevé
  • Des institutions politiques saines
  • Spécialisation dans les exportations de haute qualité pour lesquelles la demande est relativement insensible aux fluctuations des taux de change
  • Des finances publiques saines
  • Forte position extérieure
  • CHF surévalué en raison de son rôle de monnaie refuge
  • Forte dépendance à l'égard des secteurs financier et exportateur
  • Hausse des coûts de main-d'œuvre et stagnation de la croissance de la productivité
  • Exposition du secteur financier aux prêts immobiliers (environ 85 % des actifs nationaux sont concentrés dans les prêts hypothécaires)
  • Démographie défavorable

La Suisse a affiché un solide bilan de croissance au cours des deux décennies qui ont précédé le choc de la Covid-19, enregistrant une croissance annuelle moyenne du PIB de 2 %, notamment au-dessus des 1,4 % pour la zone euro dans son ensemble. L'économie suisse a mieux résisté que ses homologues européens et n'a enregistré qu'une perte de production de 2,5 %. La consommation des ménages, notamment des services de contact, y compris l'hébergement et la restauration, a été durement touchée par les fermetures d'entreprises liées à la Covid et les restrictions sur les voyages internationaux. Cependant, l'industrie (surtout la pharmacie et les produits chimiques) ainsi que l'important secteur des services financiers ont contribué à soutenir l'activité économique. L'économie a retrouvé sa taille d'avant la pandémie au deuxième trimestre 2021, soit six mois plus tôt que la zone euro.

Après une forte reprise des services et une demande mondiale solide au cours du premier semestre 2022, nous prévoyons un ralentissement notable de la dynamique économique au tournant de 2022/23, compte tenu des vents contraires provoqués par la guerre de la Russie contre l'Ukraine, notamment une inflation élevée, une hausse des taux d'intérêt et une incertitude géopolitique élevée. Malgré un risque de récession moindre par rapport à ses voisins européens, l'économie suisse n'est pas à l'abri du ralentissement économique mondial, qui se traduira par un ralentissement notable de la dynamique des exportations suisses. En outre, alors que les solides fondements structurels de la consommation privée, y compris la situation solide du marché du travail (nous prévoyons que le chômage s'établira à 2,2 % en 2022-23) et l'épargne élevée des ménages, devraient contribuer à amortir l'impact négatif sur les dépenses, toute reprise devrait rester modérée car une inflation élevée sur une longue période continuera de peser sur le pouvoir d'achat. Nous prévoyons une croissance du PIB réel de 2,2 % cette année et de 0,3 % en 2023. La Suisse est l'un des rares pays où les faillites sont déjà revenues au-dessus des niveaux d'avant la crise ; nous prévoyons +3 % en 2022 et +7 % en 2023.

La Suisse a réussi à contenir l'inflation à environ 3 %, en partie grâce au franc suisse fort (qui s'est apprécié de plus de 10 % par rapport à l'euro depuis le début de l'année), ce qui a réduit le coût des biens et services importés. D'autres facteurs incluent un mix énergétique plus favorable (avec une demande d'électricité presque entièrement satisfaite par l'hydraulique et le nucléaire), la part la plus élevée des prix réglementés en Europe et une pondération inférieure de l'énergie et de l'alimentation dans l'indice des prix à la consommation par rapport aux autres pays. Nous prévoyons que l'inflation atteindra 3,2 % en 2022 et 2,4 % en 2023.

Globalement, les indicateurs montrent que le risque de financement à court terme est faible, grâce à la solidité des finances publiques, avec un solde budgétaire attendu à l'équilibre et une dette publique susceptible d'amorcer une légère tendance à la baisse vers 40 % du PIB en 2023. En outre, la Suisse a constamment enregistré d'importants excédents de compte courant, grâce avant tout à une balance largement positive des échanges de biens et de services.
L'environnement des affaires en Suisse s'avère très solide : le pays obtient de très bons résultats en matière de qualité de la réglementation, de l'État de droit et de contrôle de la corruption. La Suisse dispose d'une main-d'œuvre bien formée. Elle se classe également 36ème sur 190 économies dans l'enquête Doing Business 2020 de la Banque mondiale. En particulier, l'approvisionnement en électricité, l'enregistrement de la propriété, le commerce transfrontalier et le paiement des impôts sont classés en tête parmi les autres pays à revenu élevé de l'OCDE.

Structure commerciale par destination/origine

(% du total, 2021)

Exportations Rang Importations
États-Unis 16.5%
1
19.3% Allemagne
Allemagne 14.5%
2
11.2% Royaume-Uni
Chine 8.7%
3
7.5% Etats-Unis
Inde 8.3%
4
7.4% Italie
Italie 5.3%
5
6.1% Chine

Structure commerciale par produit

(% du total, 2021)

Exportations Rang Importations
Produits médicinaux et pharmaceutiques 27.1%
1
29.0% Or, non monétaire (à l'exclusion des minerais et concentrés d'or)
Or, non monétaire (à l'exclusion des minerais et concentrés d'or) 22.9%
2
13.3% Produits médicinaux et pharmaceutiques
Produits chimiques organiques 7.3%
3
6.2% Articles manufacturés divers, n.c.a.
Appareils photo, produits optiques, montres et horloges 6.6%
4
4.9% Véhicules routiers
Articles manufacturés divers, n.c.a. 6.3%
5
3.5% Machines, dispositifs et appareils électriques, n.c.a
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