Une aubaine commerciale pour les pays d’Asie-Pacifique ?

18/11/2020
Le Regional Comprehensive Economic Partnership (RCEP) a été signé le 15 novembre par les 10 pays de l’ASEAN, l’Australie, la Chine, le Japon, la Nouvelle-Zélande et la Corée du Sud. Dans sa dernière étude, Euler Hermes se penche sur les implications géopolitiques, économiques et commerciales de cet accord de libre-échange. Au sommaire :
  • D’un point de vue géopolitique et symbolique, le RCEP témoigne de la volonté des pays de la zone Asie-Pacifique de développer entre eux une logique de multilatéralisme et d’harmonisation. Elément notable, il s’agit du premier accord de libre-échange multilatéral dont la Chine fait partie.
  • D’un point de vue économique, l’impact du RCEP pourrait être modéré et étalé dans le temps. La Chine, le Japon et la Corée du Sud pourraient bénéficier de cet accord plus que les autres signataires. En effet, aucun accord de libre-échange n’était établi concernant les relations commerciales bilatérales Chine-Japon et Corée du Sud-Japon, ce qui est désormais le cas avec le RCEP. Mais dans l’ensemble, le RCEP se contente de consolider et mettre à jour les accords de libre-échange qui existaient déjà entre l’ASEAN et ses partenaires.
  • Point essentiel, le RCEP réduit les barrières non-tarifaires entre les signataires en créant une règle commune d’origine. Euler Hermes estime que l’application de celle-ci pourrait réduire les coûts d’exportations, et ainsi permettre aux exportations de marchandises entre signataires du RCEP de croître de +90 Mds USD en moyenne par an (soit 4% du commerce de marchandise intra-zone en 2019).

Vous souhaitez en savoir plus sur les contours et impacts économiques du RCEP ? Toutes les informations dont vous avez besoin sont disponibles dans l’étude complète ci-dessous !