Changement de notes de risques pays et secteurs d’Euler Hermes : T1 2018

Euler Hermes publie chaque trimestre ses notes de risques pays et secteurs. Le leader mondial de l’assurance-crédit suit en continu 40 indicateurs de court-terme et moyen-terme dans 242 pays, afin de mesurer l’évolution du risque de non-paiement des créances commerciales. Pour le premier trimestre 2018, les notes du Chili, du Ghana, de la Côte d’Ivoire, de l’Egypte et de la Russie ont été améliorées, alors que celles de la Roumanie, de l’Algérie et de la Tunisie ont été dégradées.

Pour le premier trimestre 2018, Euler Hermes a amélioré la note du Chili, du Ghana, de la Côte d’Ivoire, de l’Egypte et de la Russie, et a dégradé celles de la Roumanie, de l’Algérie et de la Tunisie.

21 secteurs ont vu leur note améliorée, particulièrement en Amérique Latine (7), en Europe de l’Ouest (6) et en Asie (5), contre 10 notes sectorielles dégradées.

La croissance économique mondiale devrait accélérer de +3,2% en 2017 à +3,3% en 2018, puis légèrement ralentir à +3,1% en 2019. Le commerce mondial devrait continuer de croître, de +4,4% en 2018 et +3,8% en 2019.

Euler Hermes surveille également l’évolution du risque d’impayé dans 18 secteurs dans 76 pays. Au premier trimestre 2018, 21 secteurs ont vu leur note améliorée, surtout en Amérique Latine, en Europe de l’Ouest et en Asie. Dans le même temps, 10 secteurs ont connu une dégradation de leur note. Pour le troisième trimestre consécutif, Euler Hermes relève plus d’améliorations de notes sectorielles que de dégradations. Cela reflète une amélioration globale de la demande et de la rentabilité des entreprises, de nombreux secteurs ayant profité de l’accélération de la croissance mondiale.

« Chez Euler Hermes, nous prévoyons encore une à deux années supplémentaires de croissance mondiale. Mais la nervosité des marchés financiers, le resserrement des conditions financières et la résurgence du protectionnisme sont des tensions typiques lorsqu’on approche de la fin d’un cycle économique », analyse Ludovic Subran, Chef économiste d’Euler Hermes.